Fils d’un chef d’atelier à l’École royale des arts et métiers d’Angers, ancien soldat de l’Empire, « qui l’éleva dans la haine du Bonaparte » (rapport du 30 juillet 1898, Arch. PPo., B a/1149), arrière petit-neveu de l’astronome Jérôme Lefrançois de Lalande. Arrivé à Paris vers l’âge de dix ans, Gustave Lefrançais entra à l’École normale d’instituteurs de Versailles en 1842 avec le n° 2 et en sortit en 1844 après avoir été orienté vers les idées révolutionnaires par son directeur Lebrun, fils du ministre girondin guillotiné en 1793.
En raison de ses opinions, Lefrançais ne put trouver de place à la sortie de l’École normale et entra comme professeur de mathématiques élémentaires dans une importante institution de Versailles, mais n’y resta qu’une journée. Il travailla alors dans un pensionnat à Paris, puis dans un externat, enfin alla remplacer un collègue en Seine-et-Oise, près de Dourdan, en février 1846. Au bout de cinq mois, en butte à l’hostilité du curé et de quelques notables du lieu, il dut partir et entra comme commis aux écritures chez un entrepreneur. Il y demeura jusqu’au 24 février 1848, mais il prit part à la révolution et fut renvoyé.
Il adhéra l’année suivante à l’Association des instituteurs et institutrices socialistes et publia avec quelques amis, parmi lesquels Pauline Roland et Jeanne Deroin, un programme d’éducation novateur. Mais leur action inquiétait le pouvoir et Lefrançais fut arrêté. Après trois mois de détention, il passa en correctionnelle et fut condamné, le 12 juin, à trois mois de prison et deux années de surveillance pour détention d’armes de guerre. En résidence à Dijon, il fut encore condamné, le 22 janvier 1851, à six jours de prison pour port d’armes prohibées et, le 27 mars 1851, il lui était interdit, à cause de son programme socialiste d’enseignement, d’exercer à Paris les fonctions d’instituteur.
Après le coup d’État, il partit pour Londres, mi-volontaire, mi-forcé. Il vécut là-bas assez misérablement, y connut Déjacque, fonda avec une dizaine d’indépendants comme lui une sorte de restaurant coopératif, la Sociale, dont fit partie Déjacque, et revint à Paris en 1853.
Il se maria alors, exerça différents métiers.
Vers 1863, il adhéra à la franc-maçonnerie, loge 133, du rite écossais — voir Thirifocq Eugène — mais il jugea cette association « la plus insipide et la plus religieuse des sociétés de bienfaisance » (Souvenirs, p. 272) et il s’en retira. Avant tout, il se mêla au mouvement politique, et discourut aux clubs du Vauxhall, du Pré-aux-Clercs, de la Redoute.
Le 30 novembre 1869, il fut condamné à quinze jours de prison et, le 5 avril 1870, à 150 F d’amende pour infractions à la loi sur les réunions publiques. Il est alors un des orateurs les plus populaires. Il « développe ses théories sur la collectivité de la propriété et la suppression de l’hérédité ; attaque violemment l’institution du mariage et préconise l’union libre » (Sic. Le rapport primitif — recopié sans doute et peut-être plus d’une fois — d’une vingtaine d’années antérieur, comportait vraisemblablement : « Il développe ses théories sur la propriété collective et la suppression de l’héritage… » De toute façon, c’est bien de cela qu’il s’agissait dans les discours de Lefrançais. Cf. rapport du 26 novembre 1889. Arch. PPo., B a/1149.)
Pendant le Siège, il fut membre du Comité de Vigilance du IVe arrondissement, délégué par lui au Comité central républicain des vingt arrondissements. Avec ses amis du Comité, il présenta, le 15 septembre, les mesures d’urgence que le gouvernement de la Défense nationale aurait dû, selon les signataires, se hâter « de transformer en décrets pour le salut de la patrie et de la République ». Ces mesures intéressaient la sécurité publique, les subsistances et les logements, la défense de Paris et des départements (Voir Chassin Ch.-L.)
Lefrançais participa très activement à l’émeute du 31 octobre, fut arrêté le 2 novembre et emprisonné quatre mois à Mazas, à Vincennes, à la Santé. Il fut élu, le 7 novembre, maire adjoint du XXe arr. et acquitté par le 4e conseil de guerre, le 24 février. Il figure au nombre des 43 socialistes révolutionnaires présentés aux élections du 8 février par l’Internationale, la Chambre fédérale des sociétés ouvrières et la délégation des vingt arrondissements de Paris. Battu, il fut élu à la Commune par le IVe arr. le 26 mars (8 619 voix sur 13 910 votants). Il avait également recueilli des voix dans les XVIIIe, XIXe et XXe arr. Il en fut le premier président et siégea à la Commission exécutive (29 mars), puis lui préféra, le 3 avril, la Commission du travail et de l’échange. Le 21 avril, il entra à la Commission des finances, Il vota, le 1er mai, contre le Comité de Salut public et, le 15 mai, pour la déclaration de la minorité (voir F. Jourde). Il combattit, les derniers jours, aux barricades de la Bastille et de l’Arsenal, puis réussit à fuir. Le 3e conseil de guerre le condamna par contumace, le 30 août 1872, à la peine de mort.
Lefrançais était arrivé à Genève le 3 juillet 1871 et se dissimula quelque temps sous le nom de Bedel qui était celui de l’ami dont il avait emprunté le passeport pour franchir la frontière à Bellegarde. Il adhéra aussitôt à la Section centrale de Genève de l’Internationale avec Ostyn, Malon et d’autres et se trouva plongé au cœur du différend entre les marxistes et les bakouninistes. Son choix ne fut pas long. Le 12 novembre, il assista à titre individuel au congrès de Sonvillier au cours duquel se constitua la Fédération jurassienne et, le 2 décembre, avec Malon, Ostyn, Perrare, il opta pour cette Fédération « antiautoritaire » et adhéra à la Section de propagande et d’action révolutionnaire socialiste de Genève, composée en majorité de socialistes français. Elle s’appela simplement Section de propagande à partir de 1873.
Il joua certainement, en l’occurrence, le rôle de chef de file, puisque J. Ph. Becker, écrivant à Sorge, l’ami de Marx, le 30 novembre 1871, et faisant allusion à l’activité projurassienne de la plupart des réfugiés de la Commune, déclarait : « Le sieur Lefrançais est à la tête de ces aliénés » (Correspondance F. Engels-K. Marx et divers, publiée par F. A. Sorge dans Œuvres complètes de F. Engels, Costes, Paris, 1950, t. I). Il témoigna à plusieurs reprises des mêmes sympathies : en collaborant à l’Almanach du peuple pour 1872 et 1874, en participant à la présidence du congrès international antiautoritaire de Saint-Imier, le 15 septembre 1872, ou encore en prenant la parole, avec Pindy et Beslay, au meeting de clôture du congrès de la Fédération jurassienne, à Neuchâtel, le 27 avril 1873. Il collabora, en Suisse, aux organes suivants, tous « antiautoritaires » : La Révolution sociale (26 octobre 1871-4 janvier 1872), organe hebdomadaire de la Fédération jurassienne à partir du 23 novembre 1871, qui fut continué par le Bulletin de la Fédération jurassienne (15 février 1872-25 mars 1878), auquel il collabora également ; Le Travail, Genève (21 août-13 septembre 1873) ; La Commune, Genève (20 avril-novembre 1874), devenue la Revue socialiste à partir du n° 2 ; Le Travailleur, Genève, revue mensuelle socialiste révolutionnaire (anarchiste), 20 mai 1877-avril-mai 1878.
Lefrançais gagna sa vie en exerçant différents métiers, à Lausanne puis à Genève. Dans la première de ces villes, il participa, avec Clémence, Jaclard, Montels et d’autres réfugiés français, et sous la direction de Paul Piat, à la liquidation de la société française Laurent et Bergeron chargée de l’exploitation du réseau de la compagnie des chemins de fer de la Suisse occidentale. Homme d’équipe il faillit perdre la vie lors du déchargement d’une lourde plaque de tôle. Il contribua à « ressusciter » la section internationale de la ville (cf. J. Guillaume, L’Internationale, t. II, p. 267). Il fut également commis chez un marchand de vins à Genève et donna des leçons dans un pensionnat en compagnie de Joukovsky. Il assista enfin Élisée Reclus à Clarens dans ses travaux de géographie. En juillet 1876, il s’était battu en duel avec Vermersch — qui avait attaqué Jourde dans un journal — et avait été blessé.
De retour à Paris après l’amnistie, il se tint plutôt à l’écart des groupes et des chapelles. De 1880 à 1884, il participa cependant à de nombreux meetings. Il retourna à Genève en 1885 et rentra définitivement à Paris à la fin de 1887. Souvent, il a dénoncé « La duperie du suffrage universel », qui devrait être seulement « un choix conscient et libre de mandataires toujours révocables et seulement responsables » (Étude sur le mouvement communaliste à Paris en 1871). Et s’il se présenta aux élections législatives dans le XVIIIe arr., le 22 septembre 1889, sa candidature fut surtout de protestation « antiferryste et antiboulangiste » (voir son tract aux Arch. PPo., B a/1149). Il ne recueillit que 68 voix.
En 1897, Lefrançais fut frappé d’une première attaque de paralysie. Il se rétablit cependant. L’année suivante, il devint gérant de L’Aurore (19 juillet 1898). Comme tel, il fut condamné, le 15 février 1899, par la 9e chambre du tribunal correctionnel, à 500 F d’amende et 3 000 F de dommages et intérêts. Il cessa ses fonctions le 14 juin suivant.
Il fut soigné durant ses dernières années par sa petite-fille Anna, dont les parents habitaient la Russie (rapport du 30 juillet 1898, Arch. PPo., B a/1149.) En décembre 1900 il adhéra au Groupe de solidarité internationale et d’aide aux détenus. Il mourut le 16 mai 1901 et fut enterré au Père-Lachaise le 19. Un cortège parti de son domicile, rue de la Tombe Issoire, encadré par « une double haie de gendarmes », accompagna le char mortuaire recouvert d’un drapeau rouge et de nombreuses couronnes — dont celles des Temps nouveaux, des Anarchistes russes de Londres, des Polonais socialistes révolutionnaires internationalistes, de L’Aurore… — jusqu’au Père Lachaise où, à l’arrivée au columbarium, et malgré l’opposition de la police, était crié « Vive la Commune ! Vive l’Anarchie ! » et étaient chanté L’Internationale et La Carmagnole et que prirent la parole Vaugham, Champy, Albert Goullé et Janvion. (cf. Témoignage d’André Girard in Les Temps nouveaux, 25 mai 1901).
Dans son testament, lu par Albert Goullé — un de ses deux exécuteurs testamentaires avec Lucien Descaves — il déclarait :
« Je meurs de plus en plus convaincu que les idées sociales que j’ai professées toute ma vie et pour lesquelles j’ai lutté autant que j’ai pu sont justes et vraies.
« Je meurs de plus en plus convaincu que la société au milieu de laquelle j’ai vécu n’est que le plus cynique et le plus monstrueux des brigandages.
« Je meurs en professant le plus profond mépris pour tous les partis politiques, fussent-ils socialistes, n’ayant jamais considéré ces partis que comme des groupements de simples niais dirigés par d’éhontés ambitieux sans scrupules ni vergogne […]
« Pour dernières recommandations, je prie mon fils Paul de veiller à ce que mon enterrement — exclusivement civil, bien entendu — soit aussi simple que l’a été ma vie elle-même, et à ce que je ne sois accompagné que de ceux qui m’ont connu comme ami et ont bien voulu m’accorder soit leur affection, soit plus simplement leur estime…. »
Lefrançais, qui avait été, « avec Briosne, l’orateur le plus applaudi des réunions publiques » sous l’Empire (Lepelletier, Histoire de la Commune, t. II, pp. 499-502) et que Vallès considérait alors comme « Le grand orateur du parti socialiste », ne fut sans doute pas toujours d’un commerce facile et, avec sa « sensibilité d’écorché », il blessa parfois adversaires et même amis ; mais il eut une vie exemplaire qui parla « aussi haut que son éloquence en faveur de ses convictions » (J. Vallès, L’Insurgé), et Eugène Pottier lui dédia son Internationale. James Guillaume, qui fut son ami, en a laissé le portrait suivant : « Sa conversation enjouée, abondante en anecdotes, en souvenirs qu’il se plaisait à conter, était des plus intéressantes ; la droiture de son caractère commandait l’estime ; s’il y avait, dans son langage, de l’âpreté à l’égard de ceux que, pour une raison ou une autre, il n’aimait pas, et même, parfois, des sévérités brusques envers ceux qu’il aimait, les sursauts d’une susceptibilité ombrageuse et les saillies d’un esprit caustique n’enlevaient rien à la réelle bonté de son cœur. »
Sur le plan des idées, Lefrançais refusa toujours de s’identifier à un groupe. Après la Commune, il sympathisa avec les anarchistes, et Kropotkine rapporte dans ses Mémoires (Autour d’une vie, p. 404) ces paroles de Lefrançais : « Vous autres fous, vous êtes encore les hommes que j’aime le mieux. Avec vous on peut travailler et rester soi-même ». Pour savoir ce qu’il fut exactement, il n’est que de l’entendre parler de lui-même à la troisième personne : « Il est très convaincu que l’avenir est au communisme, c’est-à-dire à la disparition complète de toute propriété individuelle en tant qu’instrument de production […]. Seulement, tout en admettant comme exacte la formule communiste : « À chacun selon ses besoins et de chacun suivant ses forces », il reconnaît que les applications qu’en ont proposées Babeuf, Cabet et Louis Blanc ne répondent pas suffisamment aux légitimes exigences de la liberté individuelle. Il pense que c’est en débarrassant les conceptions fouriéristes de certaines concessions faites à l’esprit bourgeois qu’on pourra trouver les véritables bases de l’ordre social futur, dont Fourier lui paraît s’être le plus rapproché » (Souvenirs, pp. 318-319.) Plus concrètement encore, la pensée de Lefrançais se trouve condensée dans les quelques lignes suivantes extraites de l’article qui parut sous le titre « Notre but » dans le n° 1 de La Commune, revue socialiste, le 20 avril 1874 et qui furent reproduites en tête de la brochure La Commune et la Révolution : « À peine de devenir un indéchiffrable logogriphe, [la Révolution] ne peut être autre chose que l’incessante revendication pour l’individu de son autonomie, c’est-à-dire du gouvernement absolu de ses facultés. » Deux suppressions sont indispensables pour réaliser cette autonomie : « La suppression du gouvernement — du pouvoir — dans l’ordre politique ; celle du salariat, dans l’ordre économique. Or cette double suppression ne peut s’accomplir que par le triomphe de l’idée communaliste, en qui s’est comme incarnée la révolution sociale — la seule légitime — la seule qui nous intéresse ».
Dans les années 1890 il collabora notamment aux Temps nouveaux de Jean Grave et, peu avant son décès, il avait, l’occasion du congrès antiparlementaire international (voir Delesalle) qui devait se tenir à Paris en septembre 1900 et fut finalement interdit, rédigé le rapport « Situation du parti socialiste parlementaire » qui fut publié par le Supplément littéraire des Temps nouveaux.
Lucien Descaves, dans la nécrologie parue dans Les Temps nouveaux (25 mai 1901), écrivait notamment : « J’ai vu disparaître la semaine dernière, un homme pour qui j’avais une affection profonde, filiale : Gustave Lefrançais. Il est mort le 16 mai, jour anniversaire de la chute de la colonne Vendôme dont il avait voté la démolition et nous l’avons conduit au Père Lachaise en même temps que s’y rendaient les groupes révolutionnaires en pélerinage au mur des fédérés… L’incinération accomplie, comme nous sortions, nous vîmes s’élever de la cheminée du four crématoire une tremblante fumée que le vent rabattit vers l’endroit où tombaient, il y a trente ans, les suprêmes défenseurs de la Commune vaincue… Si bien que la substance de notre pauvre ami, volatilisée, passait dans le cortège et saluait, elle aussi, les héros de 71 ».
Œuvre : La Soupe des militaires. Un socialiste à l’armée, n° spécimen du Républicain rouge, Paris, sd [14 janvier 1849], impr. de Mme Lacombe, in-folio, 2 p. — (D’après le catalogue de la Bibliothèque Nationale, de l’Institut français d’Histoire sociale et les Archives de la préfecture de police) : « Un Socialiste à l’armée », Numéro « avant-propos » (spécimen) du Républicain rouge, janvier 1849, in-folio, 2 p. — Association fraternelle des instituteurs, institutrices et professeurs socialistes. Programme d’éducation. [Signé : G. Lefrançais, Pauline Roland, Perot]. Paris, Perot (1849), in-4°, 12 pp et tableau, Bibl. Nat., 4° Lb 55/3083. — Aux instituteurs : l’Association des instituteurs, institutrices et professeurs socialistes [Signé : G. Lefrançais, Pauline Roland, Pérot]. Paris, impr. de Schneider (1849), in-4°, 1 p., Bibl. Nat., 4° Lb 55/3082. — Aux Parisiens, le 31 octobre : sa cause, son but, sa nécessité, Paris, E. Dereux, 1870, in-12, 45 pp., Bibl. Nat., 8° Lb 57/658. — Étude sur le mouvement communaliste à Paris en 1871, Neuchâtel, impr. de G. Guillaume fils, 1871, in-8°, 428+72 pp., Bibl. Nat., 8° Lb 57/1657. — Un Communard aux électeurs français, 16 pp. chez l’auteur, Genève (écrit le 18 mars 1875), publication de la Revue socialiste (Arch. PPo., B a/1149, pièce 30). — Étude des moyens pratiques de la Révolution. Six conférences. 1° De la dictature, 16 pp., Genève 1875 (2 décembre), publication de la Revue socialiste (Arch. PPo., B a/1149, pièce 235). — République et Révolution : De l’attitude à prendre par le prolétariat français en présence des partis politiques. Genève, s. d., in-16, 32 pp., Bibl. Nat., 8° Lb 57/4511. — Où vont les anarchistes ? Paris (1887), in-16, 32 pp., Bibl. Nat., 8° Lb 57/9452. — La Commune et la Révolution, Paris, 1896, 36 pp., En vente aux Temps nouveaux, in-18, Bibl. Nat., 8° Lb 57/11657. — Souvenirs d’un Révolutionnaire. Bibl. des « Temps nouveaux », n° 27, Bruxelles, s. d., préface de L. Descaves, fév. 1902. XII + 604 pp., Bibl. Nat., 8° Ln 27/58073 et 8° R/14750 (27). — Dix années de proscription en Suisse, 1871-1880 (suite au précédent ouvrage). Ce manuscrit déposé à l’Institut d’Histoire sociale d’Amsterdam a été partiellement édité par Marc Vuilleumier in Souvenirs de deux communards.
En collaboration :
En 1875, Lefrançais a signé, avec 53 « proscrits de la Commune », 4 pages imprimées « Au citoyen Garibaldi », Genève, 27 janvier, et, en 1880, avec 16 autres exilés, une brochure de 38 pages imprimée à Genève chez Alavoine : Les Proscrits français et leurs calomniateurs… (Ces textes se trouvent à l’Institut français d’Histoire sociale). — L. Descaves, Philémon…, op. cit., pp. 76, 275, 303-304.