Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

LAURENT, Louis, Joseph

Né le 3 décembre 1843 à Tournon (Ardèche) - Galochier — Peyrins & Romans (Drôme) - Genève
Article mis en ligne le 4 octobre 2018
dernière modification le 5 mars 2025

par R.D.

Fils de Laurent et de Virginie Mazoyer, Joseph Laurent s’était marié à Tournon le 29 juillet 1868, avec Marie Victoire Riffard née le 18 septembre 1845 à Saint Jean Roure (Ardèche).
Il avait été condamné le 25 octobre 1862 à Valence à 6 mois de prison pour vol et abus de confiance.
A la fin des années 1880 il était membre du groupe anarchiste de Valence (Drôme) C’est lui qui au printemps 1891 avauit incité son fils Emile à déserter du 330è régiment de chasseurs à pied et à se réfiguer en Suisse. En juin 1891 il avait rejoint son fils à Genève où il résidait 24 rue Neuve et fréquentait le local de Moise Ardaine où se réunissaient les désereurs français et où étaient exposées toites les publications anarchistes

Il avait été accusé d’avoir participé en mars 1894 au saccage d’un café de Peyrins par un groupe d’une dizaine d’anarchistes. Il fut condamné le 26 avril suivant à 2 mois de prison pour « offenses par geste au président de la République et violences à agents ». En 1897 il figurait sur une liste d’anarchistes de Romans où il demeurait 13 rue Magenta.

Il s’agit sans doute du Louis Joseph Laurent qui en 1901 avait été signalé 1901 comme ayant quitté le département


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