Lors du mouvement révolutionnaire de décembre 1933 en Aragon, Miguel Ojea avait été emprisonné par la Guardia Civil. Lors du coupd’ état franquiste de juilet 1936, il s’était enrôlé dans la Colonne Durruti à laquelle il continua d’appartenir (26e Division) après la militarisation et jusqu’au passage début 1939 en France où il fut interné au fort de Montlouis puis aux camps de Bourg-Madame puis du Vernet.
A la Libération il milita à la FL-CNT de La Grand-Combe où il travaillait comme mineur, avant, sans doute à la retraite, de s’installer à Montpellier. Bien qu’atteint de silicose et déjà malade, il continua de participer aux diverses souscriptions et aux activités de la FL à laquelle, faute de moyens, il avait dû cesser de cotiser. Miguel Ojea est décédé à Montpellier en février 1984.