Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

HENON François

Paris
Article mis en ligne le 20 juin 2018
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Hénon demeurait Faubourg Saint-Antoine et avait été signalé en 1881 au groupe du XIIe arrondissement. Selon Jean Grave il était parent du maire de Lyon et « Vantard et bavard, il confiait, à qui le rencontrait, sous le sceau du secret, qu’il projetait de faire sauter le Sacré-Coeur », bavardage qui aurait amené Le Figaro à publier qu’un « groupe d’anarchistes se proposait de dynamiter la basilique de Montmartre“…

En 1885, avec notamment G. Leboucher, Gaspard, Gayet et Dion, il participait aux réunions du groupe du Faubourg Saint-Antoine. Au printemps 1885 Gustave Leboucher, condamné à 3 mois de prison, avait demandé qu’il puisse le visiter à la prison de Mazas. Il demeurait alors 38bis rue Traversière.

Début 1887 participait aux réunions du groupe Le Drapeau noir de Charonne dont faisaient entre autres partie Lebolloc, Bazin, Picardat, Colin, Leclerc, Thomas, Wagner, Derue et Christophe. C’est sur sa proposition que le 13 février 1887, après sa réunion, le groupe s’était rendu au Père Lachaise sur la tombe de Jules Vallés et au mur des Fédérés où des discours furent prononcés par divers orateurs.
Il était également signalé dans les réunions du groupe L’avant garde du XVè.


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