Paul Rosière avait été fiché à Grenoble où le 3 octobre 1891 il avait été condamné à 2 mois de prison pour « coups et blessures et rébellion ». Bien qu’invalide il était qualifié de « dangereux » par la police. Il fit par la suite le métier de colporteur de thé et de chansons notamment dans l’Isère et l’Ardêche.
Au printemps 1898 il figurait sur une liste d’anarchistes nomades susceptibles de pouvoir se trouver à Nice en avril lors de la visite du Président de la République.
ROSIERE, Paul, Auguste
Né le 9 janvier 1874 à Arvillard (Savoie) — Ouvrier dresseur de gants ; colporteur — Grenoble (Isère)