Nicolas Olivari était en 1900 membre du groupe des Libertaires de Nice. Le 28 octobre 1900 avec trois autres membres du groupe — A. Albin, A. Lepelletier et Serramoglia — il avait participé au banquet organisé au quartier Fabon par les socialistes et anarchistes italiens.
Dans la soirée du 1er novembre il fut arrêté sur l’avenue de la gare avec Albin Ciarlet, Lepelletier, Antoine et Gaëtan Serramoglia pour avoir chanté divers chants anarchistes dont La prise de possession et procès-verbal lui fut dressé ainsi qu’à se camarades pour « troubles à l’ordre public ».
Le 20 juillet 1900 il avait été condamné par la Cour d’assises des Alpes-Maritimes à 4 ans de prison et 5 ans d’interdiction de séjour pour « vol qualifié ». Libéré le 1er février 1907 de la maison centrale de Nîmes, il devait se rendre à Marguerittes (Gard) pour y toucher un mandat de son pécule mais ne pouvant s’y fixer en raison de l’interdiction de séjour, serait immédiatement reparti pour aller dans sa famille à Nice.