Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GERNIGON, Julien

Né le 12 mai 1907 à Trélazé (Maine-et-Loire) — mort en avril 1977 — Ouvrier du ardoisier ; ouvrier du bâtiment — CGT — CNTF — FO — Trélazé (Maine et Lioire) — Nantes (Loire-Atlantique)
Article mis en ligne le 16 avril 2018
dernière modification le 24 juillet 2024

par R.D.
Julien Gernigon

Issu d’un milieu rural d’origine bretonne et titulaire du certificat d’études primaires, Julien Gernigon commença sa vie professionnelle à douze ans comme ouvrier fendeur aux Ardoisières de Trélazé et sa vie militante vers le milieu des années 20 au syndicat des mineurs et ouvriers ardoisiers CGT, dont il fut le secrétaire. La sensibilité libertaire était dominante chez les ardoisier. Il fut élu délégué mineur au titre de la CGT,

Au XXVe congrès confédéral de la CGT, à Nantes, en 1938, Gernigon représentait les mineurs de Faymoreau (Vendée).

Après la Libération, il fut élu secrétaire général de l’Union locale CGT de Nantes. Immédiatement après la scission de 1947, il milita brièvement à la Confédération nationale du travail (lCNT) puis rejoignit Force Ouvrière où il occupa la fonction de délégué permanent à la propagande à la Fédération de la métallurgie au début des années 1950.
Parallèlement il milita dans le mouvement coopératif au sein de la Fédération nationale des coopératives de production et occupa les fonctions de Président de la Caisse primaire de Sécurité sociale de Saint-Nazaire dans les années 1950.

Il fut élu en 1953 membre de la Commission administrative puis en 1956 secrétaire adjoint de l’Union départementale FO de Loire-Inférieure (alors dirigée par Alexandre Hébert), fonction qu’il occupa pendant une dizaine d’années. À ce titre, il exerça les fonctions de président de l’ASSEDIC de la Basse Loire au début des années 1960. Il milita aussi milité au syndicat des techniciens et cadres du bâtiment de Nantes à la suite de changements dans sa vie professionnelle (il exerça à partir de 1953 les fonctions de délégué à l’enseignement de l’Organisme professionnel de prévention du bâtiment et des travaux publics). Il siégea à la commission exécutive de la Fédération du bâtiment et la représenta dans diverses instances nationales (Caisses de retraite complémentaire, organisme de prévoyance etc.).

Ami avec Maurice Joyeux et Alexandre Hébert, il se réclamait de l’anarcho-syndicalisme.
Il est décédé à Nantes en avril 1977.


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