Militant de l’Internationale et anarchiste comme ses frères Giuseppe et Primo, Guglielmo Ravaglia fut poursuivi et condamné à maintes reprises. : en 1876 à Medicina pour « vagabondage », en 1879 à Lugo soumis à « surveillance spéciale », puis condamné à Ravenne pour « outrages », en 1880 nouvelle condamnation à Ravenne, en 1885 à Messine à deux ans de prison pour « vol », puis à Rome (pour ne avoir répondu à une convocation militaire ?). De plus il fut assigné à résidence forcée à Lipari de 1883 à 1886, puis à l’île de Tremiti de 1887 à 1888.
En 1894 il aurait été en France, à Broc (Maine-et-Loire) où sous un faux nom, il se serait « Livré à une grande propagande anarchiste » avant d’aller en Suisse.
En octobre 1894, il fut une nouvelle fois arrêté à Rome et condamné à une assignation à résidence et interné en 1895-1896 à Port Ercole.
A sa libération en 1896 il émigrait en décembre en Suisse à Bellinzona (Tessin) où il ouvrait un petit atelier de menuiserie. En mai 1898 il fut arrêté étant considéré comme l’un des responsables du groupe de révolutionnaires italiens qui avaient tenté de franchir la frontière et gagner Milan pour y participer aux émeutes contre la vie chère.
Le 23 septembre 1898, suite à l’attentat de Luccheni contre l’impératrice d’Autriche, il fut expulsé de Suisse avec 35 autres anarchistes ou considérés comme tels.
Signalé en janvier 1899 comme disparu d’Italie et recherché pour « surveillance », il était en France avant de retourner en Italie en 1904 et de résider dans divers ville dont Lugo à partir de 1927.
En juin 1938 il état à l’hospice Sassoli de Lugo où l’on perd ensuite sa trace.