Maurice Violette, qui était qualifié de « dangereux » par la police, avait été signalé au début des années 1900 comme ayant disparu de Lyon. Militant de l’Association internationale antimilitariste (AIA), Maurice Violette avait été l’un des orateurs du meeting antimilitariste organisé le 11 novembre 1908 par l’union des syndicats de la Seine. Début 1909 il était le secrétaire du Comité national de l’AIA.
En avril 1909, avec notamment Belin, René de Marmande et François Cuisse il avait participé au congrès de fondation de la Fédération révolutionnaire (FR). Ce même mois d’avril, le 18, il était intervenu avec Delpech et De Marmande dans la grève des ouvriers boutonniers de l’Oise.
Inscrit au Carnet B, Maurice Violette fut mobilisé en 1914 dans le 6e Régiment d’infanterie.