Lors de la Commune, Louis Tivollier était soldat et était passé dans le rang des insurgés. Arrêté il fut envoyé en Afrique.
Installé à Lyon il était en 1883 membre de la commission du journal La Lutte (Lyon), de la commission pour protester contre la loi sur les récidivistes (mai 1883) et d’une commission de tendance blanquiste organisée en juin pour créer une ligue pour l’abolition des armées permanentes.
Suite aux incidents survenus le 21 juillet 1883, lors de la réunion contre « les exploits policiers » organisée par le groupe La Lutte à la salle de l’Elysée, il fut l’objet d’un mandat d’amener le 26 juillet avec Chautant (voir ce nom) et Chomat, il avait fui à Genève et fut condamné par défaut le 1er août 1883 à un mois de prison pour « outrage envers un agent ».
Revenu à Lyon en mars 1885, il milita alors dans les groupes socialistes révolutionnaires. En 1887 il figurait toujours sur les listes d’anarchistes, mais en 1889 était signalé parmi les blanquistes révisionnistes.