Passé en France lors de la Retirada, Francisco Alfaro Jimenez, qui était sans doute originaire de Posadas (Cordoba), était parvenu ensuite à s’embarquer pour le Mexique. Après divers petits métiers, il commença en 1941 à travailler dans une usine de tissus et filage de Mexico. Après la scission survenue à l’automne 1945 dans la CNT en exil, il fit partie de la tendance dite collaborationniste, favorable aux thèses de l’intérieur et était en 1946-1947 membre du Groupe Salvochea de la régionale andalouse, rattaché à l’Agrupación CNT de Mexico.
Dans un courrier de juillet 1946 adressé au compagnon José Santiago Pavon (voir ce nom), il exprimait son désir d’être transféré en France et de regagner l’Espagne pour y poursuivre la lutte.