Au printemps 1887 Felix Louvet participait à la campagne contre les bureaux de placement aux cotés notamment d’Octave Jahn avec lequel il organisa entre autres des réunions des ouvriers de l’alimentation à la salle Pétrelle. Le 29 mars 1888 lors d’une réunion tenue par la Chambre syndicale des hommes de peine à la Bourse du travail, il avait notamment déclaré : « Ce ne sont pas les devantures des bureaux de placement qu’il faut briser, ce sont les placeurs qu’il faut foutre par la fenêtre ». A l’été 1888 il participait à diverses actions et grèves menées par la chambre syndicale des ouvriers limonadiers.
En novembre 1888, suite à deux explosions contre des bureaux de placement et à une lettre dénonciation de son ancienne maîtresse, Louvet fut arrêté ainsi que les compagnons Soudey, Espagnac, Mouvet, Lesplats, Cochin, Leprince, Stadelmann, Ducron et Blivet avec lesquels il fut emprisonné à Mazas. Au moment de son arrestation il résidait à l’Hôtel des quatre arrondissements, 10 rue de Nys.
En 1889 il était membre du Comité de secours aux familles et détenus politiques dont le secrétaire était Benoit Morel et le trésorier G. Cabot.