Jules Bourgoin, (également ortographié Bourgouin) qui demeurait 17 rue des Orvilliers à Thiais, travaillait chez Roux, entrepreneur à Choisy-le-Roi. Il vivait maritalement avec la femme Jacques, veuve d’un ancien officier de la Commune qui avait des « idées exaltées » selon un rapport de police. Son logement était contigu avec celui occupé par l’anarchiste Parisot.
Il recevait chez lui les anarchistes Desjoux de Vitry et Weber demeurant 186 rue du Château des Rentiers à Paris.
Il donna asile à la compagne Marchal, concubine de Vaillant et selon un rapport de police, à la « pseudo-maîtresse de Ravachol ».
Une perquisition fut opérée à son domicile le 1er juillet 1894, elle ne donna aucun résultat. Il fut arrêté en même temps que 155 anarchistes parisiens.
Bourgoin se trouvait sur une liste de 10 anarchistes en surveillance quotidienne de la circonscription de Choisy-le-Roi, établie le 8 novembre 1894.
Il figurait toujours sur un état des anarchistes au 31 décembre 1896 et demeurait alors 35 avenue de Strasbourg à Saint-Denis (Seine, Seine-Saint-Denis).
Sur une liste des anarchistes après 1900, son domicile était alors 41 boulevard Félix Faure à Saint-Denis, et son dossier à la Préfecture de police portait le n°103.075