Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

ALARCON ORTEGA, Juan

Né à Los Gallardos (Almeria) en octobre 1915 — mort le 3 août 1974 — Ouvrier tourneur — FIJL — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne) — Riom (Puy-de-Dôme)
Article mis en ligne le 30 mars 2007
dernière modification le 23 juillet 2024

par R.D.

Juan Alarcon Ortega avait passé son enfance dans la province de Murcie avant d’émigrer à Barcelone, au début des années 1930, où il allait travailler dans une fabrique de peintures et adhérer à la Fédération Ibérique des Jeunesses Libertaires (FIJL). Lors de la guerre civile, les séquelles d’une maladie infantile qui l’avaient laissé paralysé d’une jambe, l’empêcheront de s’enrôler dans les milices. Il sera alors nommé par la CNT comme délégué à l’industrie de guerre.

Exilé en France à la fin de la guerre, il a été interné dans divers camps avant de s’installer à Riom en 1941 comme cuisinier d’un Groupe de Travailleurs Etrangers (GTE). Dès 1942 il était l’un des fondateurs de la FL clandestine de Riom de la CNT.

A la libération il a travaillé d’abord comme manœuvre puis comme ouvrier tourneur dans une usine d’aluminium pendant quinze ans. Il a occupé à plusieurs reprises des responsabilités dans la FL CNT de Riom. Juan Alarcon Ortega est mort à Riom le 3 août 1974.


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