Marie Paquet était la compagne de Jean Boget avec lequel elle fut perquisitionnée le 1er janvier 1894 comme une trentaine d’autres compagnons de Lyon. Suite à la saisie chez Boget de nombreux écrits anarchistes, le procureur estima que, ne pouvant prouver qu’elle eut participé à la distribution de ces brochures, et bien qu’elle soit une anarchiste avérée, il n’était pas possible de la poursuivre. Toutefois elle fut traduite en police correctionnelle et condamnée le 24 janvier à 15 jours de prison pour « outrages à un commissaire de police ».
Le 20 février 1894, comme 11 militants de Lyon, elle avait été l’objet d’une nouvelle perquisition et d’une arrestation. Lors de son transfert à pieds vers le commissariat, elle avait crié à plusieurs reprises « Vive l’anarchie ! » lors de son passage sur la place Bellecour. Le 14 mars suivant elle fut condamnée à 6 mois de prison pour « outrages à magistrat ».