Suite à une réunion tenue le 4 septembre 1890, salle Rivoire à Lyon, dans laquelle le compagnon Nahon avait violeement apostrophihé le commissaire de police, une perquisition avait eu lieu au domicile de Vincent Perret rue de Penthièvre où avaient été arrêtés Nahon, Petit, Lauze et Dehme. Perret, après avoir menacé les agents avec un poignard, était parvenu à s’échapper avant d’être intercepté par un militaire qui l’avait remis aux mains des agents.
Recherché pour une contrainte par corps de 60 jours, Vincent Perret avait été arrêté à Lyon le 31 octobre ou le 1er novembre 1890, à l’occasion d’un meeting tenu préalablement à un congrès régional organisé par Octave Jahn, ¨Paul Bernard et E. Nahon. Ayant résisté aux agents lors de son arrestation, il fut en outre poursuivi pour « rébellion ». En 1893 il fut poursuivi pour « menace de destruction d’édifices publics ». Le 1er janvier 1894, en son absence, il avait été l’objet d’une perquisition qui n’avait donné aucun résultat.