
Charles Notelez, qui figurait sur l’État récapitulatis des anarchistes de décembre 1893, demeurait 101 rue de la Folie Méricourt où le 26 février 1894, lors d’une perquisition, la police avait saisi quelques exemplaires de La Révolte ainsi que des chansons et brochures anarchistes. Mis en état d’arrestation, il fut alors inscrit au Fichier Bertillon puis remis en liberté provisoire le 2 mars. A partir de janvier 1897 il demeura 50 rue Fontaine uu Roi. Il était notamment en contact avec le compagnon Lotz à Londres. Le groupe dont il était l’animateur avec Rassat se réunissait au Café de la Veilleuse, 2 rue de Belleville. Le 29 janvier 1897 à la réunion du groupe il lut une lettre de Lotz à Londres. Celle-ci contenait un mandat de 5 fr. pour la propagande anticléricale et antipatriotique. Lotz le prévenait d’un prochain envoi d’argent pour venir en aide aux camarades parisiens détenus.
Dans une réunion du groupe en mars 1897, Notelez annonça que les anarchistes allaient continuer leur campagne anticléricale dans les églises parisiennes. Il expliqua « que la meilleure propagande à faire actuellement serait, par un tonnerre artificiel, de faire dégringoler de la chaire quelques disciples de l’abbé Gayrand, pour leur faire passer l’envie de recommencer. »
Il figurait toujours sur l’État des anarchistes de 1901.
Charles Notelez, qui s’était marié àà Paris le 9 juiin 1914, est décédé le 15 juin 1951 à Monéteau (Yonne).