Simon Mercier était considéré au début des années 1890 comme le responsable du « parti anarchiste » à Angers où il demeurait rue Dacier. Selon la police, il prenait fréquemment la parole, exaltant les ouvriers à se mettre en grève et il recevait à son domicile divers journaux anarchistes, dont Le Père Peinard, qu’il était chargé de diffuser. Il vivait en concubinage avec sa campagne dont il avait eu plusieurs enfants mais dont un seul était vivant. Selon la police il s’adonnait à la boisson.
Au printemps 1903, aux cotés notamment de Hamelin et de Guichard, il était l’un des animateurs du syndicat des hommes et des femmes de peine qui venait d’être fondé dans la région d’Angers-Trélazé.