Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MUNOZ DIAZ, Manuel « DIEZ SAN CRISTOBAL »

Né à Ségovie le 14 septembre 1896 — Ouvrier du bâtiment — FAI — CNT — France — Barcelone (Catalogne) — Mexico
Article mis en ligne le 28 février 2017
dernière modification le 8 août 2024

par R.D.
Manuel Muñoz Diaz

Pendant la dictature de Primo de Rivera, Manuel Muñoz Diaz, appelé aussi Diez San Cristobal, était réfugié en France où il milita notamment à Lyon et Bordeaux. C’est peut être en France qu’il rencontra sa compagne Josefa Lapeira qui à Paris avait notamment aidé Durruti et Ascaso et avait été très active lots du procès Sacco et Vanzetti.

Revenu en Espagne lors de la proclamation de la République, il s’installa à Barcelone et fut emprisonné peu après. C’est en prison qu’il fit la connaissance du compagnon Mariano Vazquez Marianet. De 1932 à 1934 il fut le président du syndicat CNT de la construction de Barcelone. Lors de la grève de 4 mois du secteur, il fut arrêté et emprisonné à bord du navire Manuel Arnis, considéré comme l’instigateur d’attentats à na bombe sur des chantiers et de propagande clandestine. Tandis qu’une campagne était menée en sa faveur, il avait alors déclenché une grève de la faim et fut remis en liberté au bout de 2 mois. En juin 1935 il fut de nouveau arrêté à Valence et détenu sans procès plusieurs mois.

Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il fut nommé responsable de la Défense passive et secrétaire de la CNT de Barcelone et participa à ce titre à de nombreuses réunions de la CNT, FAI et FIJL. Puis il fut nommé au conseil municipal de Barcelone. Il collabora à cette époque à Solidaridad obrera (Barcelone).

Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp de Saint-Syprien et parvint par la suite à s’embarquer pour le Mexique. En 1946 il était l’éditeur du journal Acción (Mexico) et membre dans les années suivantes de l’Agrupación CNT favorable aux thèses collaborationnistes de l’intérieur. En 1947, dans une petite annonce publiée dans le journal Ruta (Paris) il recherchait des informations sur sa fille Aurora Margot, par l’intermédiaire du compagnon M. Garcia à Tanger (Maroc) où se trouvait alors, semble-t-il son ancienne compagne Josefa Lampeira.

Il collabora au Mexique au journal « Tierra y libertad.

Œuvre : — Marianet : semblanza de un hombre (Mexico, 1960).


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