Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

FOURNIVAL, Léonie “ROLANDE”

Née à Lille vers 1865 — Couturière — Paris — Londres
Article mis en ligne le 30 janvier 2017
dernière modification le 7 janvier 2025

par R.D.

Léonie Fournival dite Rolande, avait été fichée comme anarchiste en 1898, époque à laquelle elle collaborait au journal Cri de révolte (Paris, au moins 10 numéros, 10 août 1898- 1er mars 1899) fondé par Guillaume Bordes, faisait des causeries dans les groupes et avait fondé le journal Le cri de la femme. En 1899 elle avait quitté Paris pour gagner Londres où elle fut d’abord hébergée chez G. Bordes. Puis elle avait trouvé un emploi chez le grand couturier Paquin et aurait formé un petit groupe qui se proposait de publier le journal L’Homme libre (paru ?) pour lequel elle aurait demandé des collaborations à Louise Michel, Malato et Girault ; il pourrait s’agit en fait de l’hebdomadaire L’Homme libre (Paris, 24 juin — 1er décembre 1899, 11 numéros), fondé par E. Girault auquel elle aurait collaboré. Elle devint végétarienne et travailla notamment comme employée dans une fruiterie où, selon la police, elle devrait pas rester très longtemps vu le grand nombre d’anarchistes qui venaient la voir. Elle demeurait alors 14 Fitzroy street « une maison pour dames seulement » et était en correspondance avec un certain Vincent soldat à Toul et ancien employé de l’agence Havas.

En 1901 elle revenait à Paris comme déléguée d’un groupe végétarien tolstoien de Londres et y reprenait ses causeries dans les groupes et une active propagande végétarienne. Selon le rapport d’un indicateur (29 mai 1901), elle faisait un signe de croix à chaque fois qu’elle passait devant une boucherie. Elle était dans une grande misère, sans domicile fixe, hébergée par les compagnons acceptant de lui donner l’hospitalité et retournait à Londres en 1903.


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