Antoine Montial avait été signalé en 1896-98 avec son épouse Louise Vezeler (née à Paris le 15 mars 1862), ancienne ouvrière giletière à Troyes, comme anarchistes en Haute-Marne. Au milieu des années 1890 il fréquentait le groupe Les libertaires troyens. Il résidait rue Hennequin d’où vers la fin 1896, il avait déménagé à la cloche de bois. Puis il résida dans plusieurs localités de la région y exerçant divers travaux notamment agricoles. En février 1898, comme Abel Guillaume et Charles Pierre, il fut l’objet à Chaumont d’une perquisition. Il adressa en 1898 plusieurs lettres au préfet se disant victime de calomnie le qualifiant d’anarchiste ce qui l’empêchait de pouvoir gagner sa vie. En 1900 i figurait sur une liste d’anarchistes de l’Aube.
Au début des années 1900 il était inscrit à l’état vert n°2 des anarchistes disparus et/ou nomades puis en mars 1903 il fut signalé comme ayant disparu de Rennes (Ille-et-Vilaine) avec Annette Fichot.