Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MONTIAL, Antoine

Né le 27 juillet 1865 à Martel, Gourdon (Lot) — Photographe et marchand ambulant — Chaumont (Haute-Marne)
Article mis en ligne le 17 janvier 2017
dernière modification le 6 août 2024

par R.D.

Antoine Montial avait été signalé en 1896-98 avec son épouse Louise Vezeler (née à Paris le 15 mars 1862), ancienne ouvrière giletière à Troyes, comme anarchistes en Haute-Marne. Au milieu des années 1890 il fréquentait le groupe Les libertaires troyens. Il résidait rue Hennequin d’où vers la fin 1896, il avait déménagé à la cloche de bois. Puis il résida dans plusieurs localités de la région y exerçant divers travaux notamment agricoles. En février 1898, comme Abel Guillaume et Charles Pierre, il fut l’objet à Chaumont d’une perquisition. Il adressa en 1898 plusieurs lettres au préfet se disant victime de calomnie le qualifiant d’anarchiste ce qui l’empêchait de pouvoir gagner sa vie. En 1900 i figurait sur une liste d’anarchistes de l’Aube.

Au début des années 1900 il était inscrit à l’état vert n°2 des anarchistes disparus et/ou nomades puis en mars 1903 il fut signalé comme ayant disparu de Rennes (Ille-et-Vilaine) avec Annette Fichot.


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