Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

DUMAS, Francis, André, Jean

Né le 6 juin 1898 à Lyon (Rhône) — mort le 25 février 1952 — Ouvrier mécanicien polisseur- FAP — FA — CNTF — Toulon (Var) — Mazamet (Tarn)
Article mis en ligne le 20 mars 2007
dernière modification le 5 août 2024

par R.D.

Francis André Jean Dumas, né à Lyon dans le 3e arrondissement, était le fils de jean André Dumas et d’Adélaïde Nourrisson. Toute la famille Dumas quitta Lyon vers 1926 pour Toulon, où ils résidèrent tout d’abord Rue Lamalgue n°32 (quartier du Mourillon). Jean André était à la tête d’un atelier de polissage sur métaux, profession également exercée par Francis André Jean.

Ouvrier mécanicien Francis Dumas habitait 4 rue Saint-Martin, au Port marchand à Toulon. Membre de la Fédération Communiste libertaire (FCL), il était en 1935 le secrétaire du groupe de Toulon de la Fédération anarchiste provençale (FAP) et responsable du Bulletin intérieur de la FAP (Toulon, au moins 11 numéros d’octobre 1935 à août 1936). La décision de publier ce bulletin avait été prise lors d’un congrès régional tenu à La Ciotat le 22 septembre 1935 auquel avaient assistés13 groupes et « de nombreuses personnalités ». F. Dumas avait été arrêté dans la nuit du 29 août 1935 à Toulon alors qu’il apposait sur les arbres et les poteaux de l’Avenue du XVe Corps le tract anarchiste intitulé « Bas les masques ». Lors de cette arrestation il était encore porteur de 121 exemplaires de ce tract ce qui lui valut à la fin de cette même année d’être condamné à une amende pour avoir affiché un tract non muni du timbre réglementaire. Il était également membre du groupe Jeunesse Libre.

Le 13 septembre 1936 il fut l’un des organisateurs du congrès tenu par la FAP à Toulon et où furent présentés divers rapports par Bregliano (presse et organisation), Diné (le syndicalisme), Martial (fédérations départementales et FAP), et Gleize (notre position devant la guerre).

Francis Dumas, qui avait pour compagne Rose Fattier, militait après la guerre à Mazamet (Tarn) où il était membre de la FA et secrétaire de l’Union locale de la CNTF et dont l’activisme le fera porter sur des listes noires l’empéchant de travailler. Il est décédé à Mazamet le 25 février 1952. Après son décès, sa compagne avait été recueillie par la famille de Francis qui lui avait trouvé ensuite une une place de gouvernante à Etang-sur-Arroux (saône-et-Loire).
Francis et Rose reposent au cimetière de Loyes, commune de Mollon-Villieux-Loyes, près de Meximieux dans l’Ain.

Il y a sans doute identité avec F. Dumas, militant de la Fédération anarchiste qui en juin 1947 publiait un numéro (unique ?) de Cahiers de la libération sociale (Cormoranche-sur-Saône, Ain)


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