Orphelin de père très jeune, Simon Lopez Prado, à peine âgé de 15 ans, s’était enrôlé en juillet 1936 dans la Seconda Colonne sur le front d’Aragon. Puis après la militarisation il fut soldat dans la 25e Division. Blessé au front il fut hospitalisé puis, versé dans les Brigades Internationales.
Fait prisonnier à la fin de la guerre, il fut interné dans divers camps puis à la prison de San Juan de Mocerifa avant d’être envoyé dans un bataillon disciplinaire au Maroc espagnol. Il parvenait à s’évader et à gagner le Maroc (ou l’Algérie) français où, pour ne pas être renvoyé en Espagne, il dut s’engager dans la Légion étrangère pour 5 ans.
Après sa démobilisation il exerça divers métiers en France jusqu’à sa retraite où il rentra en Espagne. Après la mort de Franco il fut membre du syndicat CNT des retraités de Barcelone.
Simon Lopez Prado, qui avait pour compagne Carmen Hidalgo Bobillo, est décédé à Barcelone le 4 novembre 1998.