Après avoir suivi les cours d’un instituteur socialiste à l’école municipale de La Carolina (Jaén), Ramon Chico, qui était le plus jeune de 7 frères, avait gagné à l’âge de 14 ans Madrid où il commença à travailler comme opérateur à la Telefonica et où il adhéra aux idéaux libertaires.
Pendant la guerre il fut mobilisé dans l’artillerie ferroviaire à Cartagène et fut nommé commissaire de son unité.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné au camp du Vernet d’Ariège. En 1942, pendant l’Occupation, il fut réquisitionné au titre du STO pour aller à Bordeaux pour travailler aux fortifications du Mur de l’Atlantique mais parvint à s’échapper du train. Il vécut alors dans la clandestinité et travaillant comme peintre jusqu’à la Libération où il gagna Paris et adhéra immédiatement à la CNT en exil où il continua de militer jusqu’à son décès le 8 mars 1999. Ramon Chico, qui avait également membre du groupe théâtral Mosaicos Españoles, a été inhumé au cimetière de Gagny (Seine-Saint-Denis).