Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARACCHI, Giovanni, Mateo

Né le 6 juillet 1871 à Mazzoleni (Bergame) — mort le 2 décembre 1936 — Ouvrier typographe et relieur — Milan (Lombardie) — Lugano (Suisse) — Londres — USA
Article mis en ligne le 2 juillet 2016
dernière modification le 12 juillet 2024

par ps
Giovanni Baracchi

Émigré avec sa famille à Milan en 1871, Giovanni Baracchi y était membre dans les années 1880 de la société de secours mutuel des ouvriers relieurs et du groupe anarchiste Vanguardia. Entre 1889 et 1893, il fut arrêté et poursuivi à plusieurs reprises pour « association de malfaiteurs » et émission de fausse monnaie mais fut à chaque fois acquitté faute de preuves. En mars 1894, avec notamment P. Gori et Francesco Cafassi, il fut contrôlé au cercle Il Risveglio mais ne fut pas l’objet de poursuites. Suite à l’assassinat du président Carnot par Caserio, et comme Gori, il émigra en août 1894 à Lugano (Suisse). Arrêté à Lugano avec 17 autres compagnons italiens, dont Pietro Gori et Eduardo Miliano, il fut expulsé de Suisse avec eux le 27 janvier 1895. Via l’Allemagne et la Belgique, il se réfugia alors à Londres.

Puis il émigra aux États-Unis où il fut signalé dès 1901 et où il allait vivre et travailler dans de nombreuses villes : New York, Washington, Philippsburg, Philadelphie, Norfolk, South Bethlehem, Union City. Dans chacune de ces villes il continua de faire une active propagande anarchiste et de correspondre avec les journaux La Protesta umana, Cronaca sovversiva et L’Adunata dei reffratari.

Giovanni Baracchi est décédé à Paterson le 2 décembre 1936.

Au mois de décembre 1907, à Norwalk, un demi-millier d’ouvriers s’étaient mis en grève pour obtenir une augmentation de salaires et une diminution des horaires de travail. Suite à des affrontements avec des jaunes, trois grévistes — Baracchi, Prista et Fiorine — avaient été arrêtés et, sur le témoignage d’un jaune, l’ancien militant anarchiste français Henri Decamps, avaient été condamnés fin avril 1908 à 3 ans de prison. S’agit il du même Baracchi ?


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