Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MOREAU, Eugène, Baptiste, Gabriel, Jean-Baptiste

Né le 9 juillet 1868 à Avallon (Yonne) — mort en 1920 — Camelot — FRC — FCA — FCAR — Paris
Article mis en ligne le 31 mai 2016
dernière modification le 8 août 2024

par ps

Ancien militant guesdiste passé à l’anarchisme, Eugène Moreau avait notamment collaboré à la fin des années 1890 au Journal du peuple de Sébastien Faure et en 1909 à La Révolution de Pouget. Il fut administrateur à l’école libertaire La Ruche, fondée en 1904 par Sébastien Faure à Rambouillet (Seine-et-Oise), puis fut comptable à l’imprimerie coopérative La Fraternelle, également fondée par Faure

Domicilié Passage Chatelet (XVIIe arr.) Eugène Moreau était secrétaire au début des années 1910 du groupe anarchiste communiste du XVIIIe arrondissement dont le siège se trouvait 6 rue du Poteau et adhérent à la Fédération communiste révolutionnaire (FRC). Puis en 1912 il était membre du groupe du du XVIIIe qui se réunissait 135 rue Danrémont, était adhérent à la FCA et dont faisaient également partie Leydet, Capmarty, Lefèvre et Bruon. En 1914 il était toujours membre du groupe du XVIIIe qui était alors adhérent à la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) et dont le secrétaire était A. Valecamps. En février 1916, malgré son âge, il était mobilisé à la 2e section métropolitaine d’exclus à Mantes (n°2403)

Le Libertaire (16 mai 1920) annonça son décès.

S’agit il du Eugène Moreau qui avait été membre du groupe anarchiste de Saint-Ouen fondé en 1911 et dont le secrétaire était l’un des frères Butet ?

Se confond il avec Eugène Moreau (voir ce nom) militant à la fin des années 1880 à la Ligue des Antipatriotes et demeurant 162 rue Marcadet ? Début mai 1888, lors d’une réunion, il avait informé les compagnons qu’il allait prochainement faire paraître la revue L’Éclaireur (parue ?) qui « prêchera l’action révolutionnaire et relatera les faits anarchistes qui se produisent en France et dans toute l’Europe » et à laquelle Tortelier et Gouzien avaient promis de collaborer.

Un Eugène Moreau était un collaborateur du journal Le Camarade (Paris, au moins 3 numéros en janvier 1899) qui aurait été fondé par un groupe de compagnons du XVIIIe arrondissement dont Émile Tissier et dont l’imprimeur gérant était E. Lefebvre dit Le Chatouilleux dont la susceptibilité fut peut être à l’origine de la dispersion du groupe. A cette même époque il était membre du groupe Les Iconoclastes, fortement opposé à Sébastien Faure, qui était dirigé par Janvion et se réunissait au Café des Artistes, rue Lepic. Il demeurait alors 48 rue Caulaincourt et avait participé à la formation dans le XVIIIe d’un groupe antimilitariste ouvert à tous les révolutionnaires.


Dans la même rubrique

MOSSO, Maurizio

le 27 septembre 2024
par R.D.

MOSCHELLA, Michelina

le 29 juillet 2024
par R.D.

MORVAN, Félicien

le 29 juillet 2024
par R.D. ,
Dominique Petit

MORTON, James, F. (junior)

le 29 juillet 2024
par R.D.

MOROTH, E. (fils)

le 29 juillet 2024
par R.D.