Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

COMBELLES, Théophile, Jacques, Eugène

Né le 5 juillet 1873 à La Bastide Rouairoux (Tarn) — Cafetier ; menuisier — Asnières (Hauts-de-Seine) — Toulouse (Haute-Garonne)
Article mis en ligne le 21 mai 2016
dernière modification le 24 juillet 2024

par ps

Domicilié 10 Grande Rue à Asnières, Théophile Combelles, marié en 1902 à Marie Wendling, était fiché dans les années 1910 comme anarchiste communiste dont le débit de vins, Au Déserteur, 51 Boulevard Arago à Puteaux, servait de lieu de réunions de 1910 à 1912. Il fut soupçonné d’avoir aider plusieurs déserteurs. A partir de février 1912 il exploita un nouvel établissement, Le Café du Théâtre à Asnières où en mai 1914, les groupes anarchistes de na banlieue ouest tinrent une réunion lors des élections. Le 5 août 1914 il fut mobilisé au 59e régiment d’artillerie dont il fut libéré en 1919. En novembre 1914 il avait été l’objet d’une dénonciation au commissariat de police d’Asnières par un représentant de la maison Dubonnet qui affirma que Combelles, dans une période antérieure, avait proposé à son fils appelé sous les drapeaux, de le faire passer en Belgique.

Ayant disparu d’Asnières, après avoir vendu son café en janvier 1921, il figurait en 1923 sur une liste d’anarchistes disparus du département de la Seine. La police supposait qu’il était dans le midi à Toulouse où, au moins depuis avril 1922, il résidait 3 bis rue Reclusane.
Il s’agit sans doute du Combelles qui en 1923 participait à l’emprunt pour Le Libertaire quotidien.

En octobre 1924 il fut signalé comme ayant quitté Perpignan pour se rendre à Béziers. En 1925 il était signalé comme résidant à Saint-Pons (Hérault), chez son frère Jesus, brocanteur. Il ne donnait alors lieu à aucune remarque particulière et n’exerçait aucun travail, vivant de ses rentes. Selon la police, son frère, ancien ouvrier mécanicien, tenait une boutique de bric-à-brac et professait des théories communistes.


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