En 1907, Émile Maintzert, qui était sans doute le frère cadet du compagnon Urbain, fut élu secrétaire de l’Union des syndicats de Pantin-Aubervilliers, qui fédérait sept syndicats et comptait 1 600 membres. Il habitait alors 20, rue Henri-Martin, au Pré-Saint-Gervais.
Proche des thèses d’Émile Janvion, il créa en octobre 1912, avec Jean Lacotte, le Comité Bintz, pour venir en aide à un jeune syndicaliste condamné aux compagnies disciplinaires (voir Victor Bintz), mais surtout pour mener une campagne antimaçonnique.
A cette même époque l’un des frères Maintzert était le secrétaire du groupe antiparlementaire de Pantin adhérent au Comité antiparlementaire révolutionnaire dont les principaux animateurs étaient H. Combes et Belin.
En 1913, il demeurait 48 rue de la Cristallerie, était secrétaire du groupe de Pantin-Aubervilliers de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) — dont étaient entre autres membres Ortolan, Vial, Bertin, Besques, Briot et Vassal — et vit son domicile perquisitionné par la police le 26 juin, dans le cadre de la répression des antimilitaristes, suite à l’agitation du mois précédent dans les casernes françaises.
En septembre 1913, il s’associa à la polémique contre la franc-maçonnerie qui se développa dans Le Libertaire. Il donna également un article à Janvion, « Les anarchistes et le vote », pour Terre libre du 16 avril 1914.
En 1914 il était semble-t-il membre du groupe du Pré-Saint-Gervais dont le secrétaire était Betton.
Mobilisé lors de la guerre de 1914, il était en février 1916 au 16e régiment d’infanterie.
En 1919, un Maintzert (Émile ou Urbain ?) était membre du groupe anarchiste de Bobigny.