Après avoir collaboré à l’hebdomadaire individualiste L’Anarchie, Élie Collange fut un des fondateurs du Groupe libertaire de l’Est parisien lors d’une réunion tenue le 15 mai 1910 au Pré-Saint-Gervais où il demeurait 45 rue de Paris. En novembre, ce groupe adhéra à la Fédération révolutionnaire communiste (FRC).
Par la suite, Collange fut militant de la Jeunesse anarchiste qui se réunissait 6 Boulevard Magenta et dont Allain était le secrétaire, et du groupe des Lilas de la FCA. En mai 1911, il militait au syndicat CGT des Employés et participait au Groupe intersyndical pour la propagation de la langue internationale (GIPLI), qui professait l’ido.
Il collaborait en 1912-1913 au Mouvement anarchiste, un périodique lié à la FCA.
Il fut blessé lors des affrontements au meeting de Gustave Hervé, salle Wagram, à Paris, le 25 septembre 1912.
Le 19 novembre 1912, lors d’une réunion des Amis du Libertaire, il fut désigné avec Henry Combes pour remplacer au secrétariat de la FCA Édoudard Boudot (en fuite à l’étranger) et Louis Lecoin (incarcéré).
Inscrit au carnet B, il fut mobilisé dans l’infanterie en 1914. Il habitait alors au 151, avenue Pasteur à Bagnolet.
Est-ce lui ou Benoit Collange qui avait souscrit en 1923 à l’emprunt pou Le Libertaire quotidien ?