Militant de la CNT depuis 1930, Rafael Miñana fit partie de l’Athénée rationaliste de la rue Tantarantana fondé par Juan Bernat et, avec Liberto Ros, du groupe anarchiste Girasol, puis du groupe Juventud Libre avec notamment Matias Suñer. Mécanicien ajusteur il était employé par l’armée comme travailleur civil à l’aéronautique navale. Pendant la guerre et la révolution, il sera mobilisé sur place en raison de sa compétence professionnelle.
Passé en France à la fin de la guerre, il travailla un temps dans une usine d’aviation à Toulouse. Proche des thèses défendues par Horacio Martinez Prieto, il fut le 23 janvier 1948, l’un des 18 signataires — dont Martinez Prieto, J. Leiva, Berbegal, L. Ros, C. Calpe, Pedro Rey, A. Pernia — d’un appel à la formation d’un Parti libertaire. Il émigra ensuite en Suède.