Dictionnaire international des militants anarchistes
Slogan du site

Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

MASSON, Maxime « MAXIME »

Né à Rouen vers 1885 — Ouvrier couvreur — FCA — Paris 15
Article mis en ligne le 19 février 2016
dernière modification le 8 août 2024

par Guillaume Davranche, ps

Maxime Masson dit Maxime, domicilié 36 rue de la Procession (XVe), était au début des années 1910 le principal animateur du groupe anarchiste du 15e arr. qui bien qu’adhérent à La Fédération communiste anarchiste (FCA), se montrait plutôt perméable aux thèses individualistes de « L’anarchie ». Il était également l’un des animateurs de “l’école des orateurs”. Après le congrès national de la FCA en août 1913, le groupe refusa d’adhérer à la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) en raison de son ostracisme envers les individualistes. Maxime invita à plusieurs reprises les individualistes Lorulot et Mauricius à faire des conférences à la Maison des syndiqués de la rue Cambronne (15e arr.) où le groupe tenait habituellement ses réunions.

Le 14 décembre 1913 il avait été l’organisateur d’un meeting de soutien à Law tenu à la Maison des syndicats, 18 rue Cambronne, auquel avaient participé comme orateurs Butaud et Mauricius. Il était lié au groupe « Les mille communistes » (voir Butaud).

Maxime Masson, qui avait pour compagne Henriette Tilly, membre du Comité féminin contre la loi Berry-Millerand, les bagnes militaires et toutes les iniquités sociales qui avait été fondé en septembre 1912 à l’initiative du syndicat des couturières, se montra plutôt favorable aux « bandits » lors de l’affaire Bonnot.

En 1914 il participait aux réunions du Groupe antiparlementaire du XVe arrondissement. A l’été 1914 il devait être candidat abstentionniste dans le XVe aux prochaines élections. A cette même époque il fut plus particulièrement chargé de la propagande du groupe et des communications aux journaux. En juin 1914 il avait proposé de rebaptiser le groupe « Causeries populaires du XVe ». Le 14 juin 1914, lors de la ballade organisée à la colonie communiste de Saint-Maur par les Causeries populaires du XV et le groupe féminin, à laquelle avaient pris part environ 150 personnes, Maxime, après les causeries faites pat Mauricius et Girault avait chanté Guerre à la guerre. Dès le déclenchement de la guerre Il fut mobilisé à Rouen.


Dans la même rubrique

MARTY, Louis, Joseph

le 21 juin 2024
par R.D. ,
Dominique Petit

MATAMOROS, Armando

le 30 octobre 2023
par R.D.

MARZANI, Emilio

le 16 octobre 2023
par R.D.

MASRATI, Ugo

le 8 octobre 2023
par R.D.

MASNIAUD, Joseph

le 23 octobre 2022
par R.D.