Henri Schneider demeurait 47 rue des Poissonniers à Reims où il avait été fiché au début des années 1890 comme fréquentant régulièrement les compagnons de la région. En novembre 1892, il avait été tiré au sort « bon pour le service » avant d’être dispensé comme fils de veuve. Le préfet de la Marne l’avait qualifié de « partisan de la propagande par le fait ». A cette même époque et selon la police il ne travaillait plus guère et « vivait du produit du travail de sa femme et d’argent soutiré à sa mère ». Il s’était ensuite séparé de sa femme et était allé vivre chez son cousin Jean Hourt puis chez le compagnon Pflug avant de partir pour Paris en février 1893.
SCHNEIDER, Henri, Charles, Abel
Né le 5 juillet 1864 à Reims — Employé de commerce — Reims (Marne)