Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BARBET, Léonard

Né vers 1863 — Peintre sur porcelaine — Limoges (Haute-Vienne)
Article mis en ligne le 8 février 2016
dernière modification le 5 août 2024

par ps

C’est vers 1888, à l’occasion de la défense d’une femme qui avait tue ses 5 enfants et présentée comme une victime de la société bourgeoise, que Léonard Barbet (parfois orthographié Barbey), pour en assurer la défense, avait pris contact avec notamment Tortelier et Alexandre Tennevin pour lui trouver des avocats. Parallèlement il entrait en contact avec divers groupes révolutionnaires de province et lançait des souscriptions pour financer la défense de cette femme. Bientôt il fut présenté à divers militants dont Louise Michel et devint un intime de Tennevin. En 1889 il était avec notamment Beaugiron le correspondant et diffuseur du Père Peinard à Limoges où il fut candidat abstentionniste. Il demeurait alors 99 Faubourg de Paris.

Militant au début des années 1890 à Limoges où il résidait Faubourg de Paris, lors de l’emprisonnement de Tennevin à la suite de la manifestation du 1er mai 1890 à Vienne (Isère), il lui envoya régulièrement de petites sommes, commença une correspondance avec ses co-détenus (dont P. Martin) tandis que Tennevin lui écrivait quotidiennement.

A la sortie de prison de Tennevin fin 1892, Barbet, qui était alors le secrétaire de la coopérative de consommation L’Union, le fit embaucher comme comptable. Le groupe anarchiste était alors formé de Tennevin, Barbet, Beaugiron, Beaure, Servand et Aubert.

Jusqu’au milieu de l’année 1891 ai moins Barbet assura le secrétariat puis la trésorerie du groupe de Limoges.

Le 1er janvier 1894, comme une vingtaine d’autres militants de Limoges il fut l’objet d’une perquisition où la police avait saisi une abondante correspondance notamment avec Jean Grave, Pouget, Tortelier et Darnaud entre autres. Le 15 mars suivant il fut l’objet d’une nouvelle perquisition où la police n’avait trouvé que deux lettres datant de 1889 d’un compagnon détenu à Sainte-Pélagie.


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