
Séparé de sa femme, Maurice Lapique vivait en concubinage avec Marie Cognevant (?) une ancienne institutrice devenue mécanicienne et qui participait également aux réunions anarchistes. Ex boulangiste devenu anarchiste il était selon la police « très dangereux » et le correspondant local de divers journaux anarchistes.
Il fut le responsable du Cercle L’Essor socialiste jusqu’à l’automne 1890 où il fut remplacé par Eugène Humbert qui fut alors le fondateur du groupe anarchiste Guerre aux préjugés et dont il fut membre avec sa compagne. Il continua ensuite de participer au groupe Liberté –nouveau nom du groupe — où au printemps 1891 il appuya fortement Eugène Humbert pour la fondation d’un nouveau journal L’indépendant devant paraître à compter du 14 juillet 1891. Il était toujours étroitement surveillé en 1892 et considéré par la police comme pouvant « devenir dangereux ». En 1894 il résidait 7 rue du Tapis Vert et était abonné à La Révolte. Au début des années 1900 il était le crieur de divers journaux révolutionnaires et anticléricaux (dont Les Corbeaux) à Nancy.