Marius Madier, qui demeurait 9 rue Bon Pasteur à Avignon et qui avait été l’objet d’une amende pour « contrebande d’allumettes », avait été arrêté le 24 décembre 1893 avec notamment Blanchard et Bayol avec lesquels il était en train de distribuer rue de la République la brochure Riches et pauvres et le journal La Révolte. Lors de son interrogatoire, il admit avoir vu Bayol se débarrasser sans éveiller l’attention des agents d’un exemplaire de l’affiche Les dynamitards aux panamitards. Puis il écrivit au Procureur pour demander sa libération de cellule et qu’il jurait de réprouver les idées anarchistes qu’il tachera « d’oublier pour le travail, pour ma famille ». Il serait par la suite parti à Marseille.