Jean Gazay, qui avait fait faillite à deux reprises et avait été condamné à 4 reprises à des peines de 2 à 15 joirs de prison pour “outrages à agents et aux employés de l’octroi et détournement d’objets saisis”, militait à Beaucaire au début des années 1890. Selon la police il était “d’un caractère très violent” et aurait également incité de jeunes soldats à déserter et à passer à l’étranger. Il figurait sur l’État récapitulatif des anarchistes du Gard du 26 décembre 1900.
Il y a sans doute identité avec Gazay qui, en 1914, était membre du groupe de Nîmes de la Fédération communiste anarchiste révolutionnaire (FCAR) dont le secrétaire était Denis Fabre et qui se réunissait au Bar Parisien, Boulevard Victor Hugo.