Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

PHILIPOT (ou PHILIPPOT), Jean François

Né le 28 septembre 1821 à Labastide — Carcassonne (Aude) — Forgeron — Toulon & Saint-Tropez (Var)
Article mis en ligne le 10 août 2015
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps

Jean-François Philipot (ou Philippot) s’était installé vers 1854 à Toulon où entre 1873 et 1881 il fut condamné à six peines d’amendes pour contrebande de tabac ou d’allumettes. Le 3 février 1883 il avait été condamné à 3 mois de prison pour « menaces de mrort », peine annulée en appel à Aix. En 1889 il fut embauché comme forgeron aux Forges et chantiers de La Seyne et commença à fréquenter le groupe anarchiste. Au printemps 1890, avec Fouque, Nahon et Caneppa, il fut le signataire pour le groupe de Toulon d’un manifeste pour le 1er Mai. Selon un rapport de police il était « illettré, considéré comme dangereux et capable d’exécuter le cas échéant quelque coup de main » mais dans un autre rapport était qualifié de « Lecteur assidu du Père Peinard et de la Révolte… mais pas dangereux ». Vers 1895 il avait quitté Toulon pour Saint-Tropez. Philipot, qui avait alors plus de 70 ans, avait été radié des listes en mars 1894 étant considéré comme « absolument gâteux, inoffensif, ne vivant que de la charité publique » et ne quittant plus Toulon.


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