Ouvrier chez Renault Bilancourt, Sarrazin avait participé aux grèves de juin 1936, puis pendant la guerre à la Résistance ce qui lui avait valu d’être déporté dans un camp. A son retour du camp, il reprenait le travail chez Renault et ne comprenant pas les mots d’ordre du PCF « à chacun son boche » et la propagande productiviste, il avait quitté la CGT pour adhérer à la section de la CNTF du départment 49 (montage des moteurs) fondée en 1946 par Gilbert Devillard.
S’agit il de Charles Sarazin, né en 1906 à Montpellier, dont le frère demeurant à Lyon cherchait la trace en 1972 par l’intermédiaire de la CNT et/ou bien du Sarrazin (voir ce nom) qui avait été volontaire en Espagne ?