Ancien élève de l’École normale d’institiuteurs de Lons Le Saulnier, Louis Touchard avait été condamné en 1894 à plusieurs reprises pour « escroqueries ». Il était un collaborateur des journaux socialistes Le Petit Dijonnais puis du Réveil social.
Au début des années 1890 il aurait résidé à Troyes (Aube) d’où il adressait des articles intitulés « silhouettes troyennes » au journal anarchiste communiste La Mistoufle (Dijon, 1893, au moins 6 numéros) dont le gérant était J. Hinaut et le secrétaire de rédaction H. Poirel. Il était marié à Marguerite Clemencet (ou Clemencel) née le 16 février 1871 en Côte-d’Or.
Le 6 novembre 1895, Touchard était de retour à Troyes pour donner deux séances de prestidigitation dans les cafés du Lion de Belfort et de L’Harmonie. Il était accompagné de sa femme Marguerite Clémencet. Le 13 novembre, tous deux quittaient Troyes pour se rendre à Châlons-sur-Marne.