Au printemps 1892 Jean Depalle avait été renvoyé de son usine pour ses opinions. Il était sans doute, à cette époque, en contact avec la Jeunesse antipatriotique. Fin avril 1892 il avait rédigé un Manifeste en vue du 1er mai et après avoir été dénoncé par sa propre mère, arrêté. La police qui notait qu’il passait « pour avoir une bonne conduite, ne fréquentant guère les réunions anarchistes, », qu’il avait été « l’ami de James et de Segaud, mais que depuis le départ de ceux-ci, il ne fréquentait guère les clubs et soirées familiales ». Toutefois il était ajouté qu’il pourrait « par la suite devenir dangereux ». Le 15 décembre 1892 il fut condamné à huit jours de prison pour avoir crié “Vive l’anarchie ! A bas la patrie ! A bas Carnot ! ou selon un aitre rapport A bas la République, A bas l’armée ! lors d’une réunion tenue le 18 novembre précédent par notamment Tennevin et Charasse.
DEPALLE, Jean
Né le 5 octobre 1874 à Roanne - Tisseur – Roanne (Loire)