Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

BAUDCHON, Jules, Joseph

Né le 28 novembre 1851 à Forest (Nord) — Ouvrier tisseur — Reims (Marne)
Article mis en ligne le 3 mai 2015
dernière modification le 24 juillet 2024

par ps

En 1894, Jules Baudchon, qui avait été condamné en 1879 à 15 jours de prison pour « complicité de vol par recel », était qualifié de « dangereux » sur l’État des anarchistes de février et résidait 12 rue des Augustins à Reims. Ce même mois de février, comme tous les compagnons de Reims, il avait été l’objet d’une perquisition où la police avait saisi diverses brochures (A mon frère le paysan, La Dynamite et l’anarchie) et divers exemplaires de placards (Le Père peinard au populo ; Les anarchistes de Reims à leurs camarades d’atelier). Le 1er mai 1894, lors de l’enterrement du jeune fils de Clovis Choquenet, c’est lui qui avait crié « Vive l’anarchie » sur la tombe. Il faisait alors partie du groupe dont étaient également membres Lahure, Lepretre, Malot, Delpierre, Foudrinier et Defossez entre autres.

En 1902, il fut maintenu sur la liste des anarchistes de la Marne, suite à sa fréquentation « comme auparavant » des groupes anarchistes. En 1906 il résidait 5 rue Rainssant.


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