Mariano Perez Cortazar avait émigré très jeune en France où il commença à militer. Rentré en Espagne, il vivait en Nouvelle-Castille avec sa compagne et leurs 3 enfants. Après le coup d’État franquiste de juillet 1936, il avait gagné la Sierra de Gredos où, le 12 septembre 1936 son groupe fut encerclé par les franquistes. Tandis qu’un de ses frères âgé de 14 ans était blessé à la main et qu’un autre de 22 ans était capturé par les franquistes avant d’être fusillé, il parvenait à rompre l’encerclement et à regagner les lignes républicaines. Il s’intégra aux forces républicaines sur le front de Madrid où, suite aux bombardements aériens franquistes, il perdit presque totalement l’audition.
Passé en France lors de la Retirada, il parvint à éviter l’internement en camps, parlant bien le français et possédant certains documents français avec lesquels il avait vécu dans ce pays avant la guerre. Après la Libération il s’installa à Peyroles et milita à la FL-CNT de Gaillac (Tarn) où sa compagne et leurs enfants restés en Espagne parvinrent par la suite à le rejoindre. Puis il alla s’installer à Graulhet et milita à la FL-CNT jusqu’à son décès le 24 septembre 1974.