Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GORDO PULIDO, Valeriano

Né à Montehermoso (Caceres) le 15 septembre 1908 — MLE — CNT — Barcelone (Catalogne° — Aragon — Gueret (Creuse) — Bolivie — Caracas (Venezuela)
Article mis en ligne le 19 mars 2015
dernière modification le 7 janvier 2025

par ps
Valeriano Gordo Pulido

En 1936 Valeriano Gordo Pulido était sergent d’infanterie à la caserne Atarazanas de Barcelone et en étroit contact avec le groupe anarchiste Nosotros animateur du Comité de défense de la ville. Lors du coup d’État franquiste, avec le Comité de défense il coordonna les 19-20 juillet l’assaut de la caserne où, après avoir enfermé tous les officiers dans leur quartier, il avait ouvert les portes des dépendances aux groupes de défense de la CNT-FAI, qui auraient dû être là, mais étaient en retard. Il fut alors chargé par Antonio Ortiz du canon saisi par les militants pour mener l’assaut. Une fois la rébellion matée, il s’enrôla dans la Colonne Sur Ebro d’Antonio Ortiz Ramirez où, sur le front d’Aragon, il fut responsable de la batterie de la colonne et le responsable avec Manuel Martinez de la section basée à Lecera.

Après la militarisation de la Colonne il fut nommé capitaine de la section d’opérations de la 25e Division, puis, après la dissolution du Conseil d’Aragon et la destitution d’Ortiz, de la 24e Division. A l’été 1938, suite aux rumeurs de liquidation par les staliniens d’Ortiz et de plusieurs de ses hommes de confiance, il passait en France dans la nuit du 5 juillet avec entre autres Joaquin Ascaso (voir ce nom), Antonio Ortiz, Alfonso Dominguez Navasal, Emilio Mañez Zaeagoza et Ramon Negre. Tous furent alors interrogés par le 2e Bureau à Foix puis à Bayonne avant d’être assignés à résidence dans des différentes villes et tandis que le gouvernement républicain espagnol demandait leur extradition. Valeriano Gordo avait été assigné à résidence à Guéret (Creuse) dont il aurait disparu fin septembre. Il parvint par la suite à émigrer d’abord en Bolivie, puis au Venezuela où dans les années 1950 il retrouva ses anciens compagnons Antonio Ortiz et Joaquin Ascaso avec lesquels il forma dans la décade suivante le groupe Fuerza Unica.


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