Henri Petit avait été signalé dès la fin des années 1880 comme anarchiste. Au début des années 1890, il était membre du groupe dont l’animateur principal était Benevisse et était alors qualifié de « dangereux ». Son beau-frère n le marchand de quatre saisons Auguste Court, était également membre du groupe. En 1890 il avait été condamné à Lyon pour « port d’arme prohibée ».
Le 8 février 1894 il avait été l’objet d’une perquisition à Valence et avait été poursuivi en avril pour « association de malfaiteurs » mais avait toutefois été laissé en liberté. Il était alors considéré par la police comme faisant « partie des meneur anarchistes de l’arrondissement de Valence ».
Le 4 avril 1896, Henri Petit dit Bouvais (parfois Bouvet), qui avait été signalé comma ayant disparu de Valence, se trouvait à Arcis sur Aube avec Louis Gaudin (né à Issoudun le 2 novembre 1867). ils s’étaient installé sur le champ de fore où ils gravaient des plaques métalliques pour bicyclettes. Ils allèrent à l’auberge La libre entente tenue 75 rue de Paris par la veuve Colson, compagne d’Arthur Charlut et y dinèrent avec les compagnons Charlut, et Duhoux. Ils quittèrent Arcis le lendemain à pieds « accompagné d’une petite voiture à bras contenant leurs outils et d’un gros chien » en direction de Romilly ou de Troyes. Après leur départ, on trouva gravé sur la porte intérieure de leur chambre du garni où ils avaient logé l’inscription « Vive l’anarchie, A bas la bourgeoisie ! La chaumière marque la misère et le crouton » ainsi qu’un petit portrait de Louise Michel collé près de l’inscription.
En 1906 il était recherché après avoir disparu de Grenoble où il était courtier en librairie.