Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

GOUDOUX, Albert, Marius

Né à Labouillant, Aix en Othe (Aube) le 21 juillet 1876 — Ouvrier marbrier ; ouvrier bonnetier ; vendeur de journaux — Bouilly & Troyes (Aube) — Paris
Article mis en ligne le 21 février 2015
dernière modification le 24 juillet 2024

par ps

Albert Goudoux, qui figurait sur l’état vert des anarchistes, vivait en concubinage avec l’ouvrière bonnetière Marie Louise Petit et ses deux enfants, fréquentait assidument dans les années 1890 les réunions anarchistes et vendait sur la voie publique Le Libertaire et Le Père Peinard. Le 10 décembre 1898 avec Pannetier et Olanié, il organisa une réunion salle du Cirque où E. Girault fit un exposé sur l’affaire Dreyfus devant 200 personnes.

Au début des années 1900 il travaillait comme tailleur de pierres chez un entrepreneur de monuments funéraires de Troyes. La police signalait en 1903 son départ de l’Yonne où il travaillait la région d’Orléans où il n’avait pu être localisé. puis avait été inscrit comme “nomade” à l’état vert n°4 des anarchistes disparus et/ou nomades. A l’été 1906 il avait accompli une période militaire de 28 jours à Toul. En 1910 la police signalait qu’il avait quitté Troyes pour Paris.


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