José Saurinas avait participé en juillet 1936 à la lutte contre le coup d’État franquiste à Tortosa (Tarragone). Puis il s’était enrôlé dans les milices confédérales et fin 1936, suite à une blessure au front, avait été amputé d’un bras.
Passé en France lors de la Retirada, il s’installa à la Libération à Montauban où il fit partie d’une collectivité organisée par les militants de la CNT. Ultérieurement il alla à Bordeaux où il allait travailler dans une nouvelle collectivité d’ouvriers de la chaussure jusqu’à sa fermeture face à la concurrence de l’industrie capitaliste.
José et sa compagne participaient régulièrement aux sorties champêtres organisées par la CNT Bordelaise. C’est au cours d’une de ces sorties annuelles qu’à Ispe-Biscarosse, alors qu’il préparait le repas du soir, José Saurinas fut victime le 10 août 1980 d’une crise cardiaque.
Il y a sans doute identité avec José Saurina Fabregat qui, selon M. Iñiguez serait né à Tortosa le 29 novembre 1911 et serait mort le 8 août 1981.