Juan San Martin avait adhéré encore très jeune à la CNT où il fut membre de la Fédération nationale de l’industrie ferroviaire (FNIF). Dès le coup d’État franquiste de juillet 1936 il fut milicien dans une colonne confédérale puis fut soldat dans le Bataillon n°206. Grièvement blessé sur le front de Puerto Pino, il dut subir l’amputation d’une jambe.
Passé en France lors de la Retirada, il fut interné dans divers camps. Il s’installa par la suite à Castres où il fut membre de la FL-CNT et de la Ligue des mutilés jusqu’à son décès le 15 décembre 1977.