C’est en 1929 que Maria Torres Hernandez avait quitté son village natal pour rejoindre à Suria (Barcelone) son compagnon Juan Torres qui y travaillait dans les mines. Passée en France lors de la Retirada de février 1939, la famille fut dispersée entre refuges et camps d’internement. C’est à cette époque que l’un de leurs enfants âgé de 12 ans décéda en Saône-et-Loire. En juin 1940 elle parvenait à rejoindre son compagnon à Fumel où il avait été affecté à un Groupe de travailleurs étrangers. Après la Libération, elle milita à ses cotés à la FL-CNT d’Agen et participa régulièrement aux souscriptions en faveur de l’Espagne.
Maria Torres, dont le compagnon était décédé le 3 novembre 1978, est décédée à Agen le 27 janvier 1980, peu après avoir versé 100 francs à l’organisation confédérale.