Amancio Mambrilla avait commencé à militer à Burgos alors qu’il était étudiant en philosophie. Devenu instituteur rationaliste après la proclamation de la République, il collabora à CNT, puis s’intégra aux Jeunesses libertaires (FIJL). Membre en 1936 du comité péninsulaire de la FIJL dont le secrétaire était Gregorio Gallego, il participa en juillet à une réunion tenue à Madrid. Dès le coup d’État franquiste, la moitié de sa famille fut massacrée à Gumiel, tandis qu’il parvenait à se cacher dans une niche du cimetière, puis, de nuit, parvenait à gagner Burgos où il s’incorporait à l’armée républicaine où il fut chauffeur. Sa sœur qui avait également été emprisonnée par les franquistes, décèdera ultérieurement de tuberculose.
A la fin de la guerre il parvenait à gagner Madrid, d’où il passa plus tard en France avec sa compagne et une de leurs filles. Il s’installa à Clermont-Ferrand, où viendront le rejoindre ses deux autres filles, et où il milita à la FL-CNt jusqu’à son décès survenu le 24 juin 1979.