Dictionnaire international des militants anarchistes
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Y’en a pas un sur cent… et pourtant des milliers d’hommes et de femmes de par le monde, souvent persécutés, embastillés, goulagisés et parfois au prix de leurs vies, ont poursuivi leur chevauchée anonyme à la recherche d’un impossible rêve : un monde sans dieux ni maîtres.

IBANEZ GONZALEZ, Francisca « PAQUITA »

Née à Adra (Almeria) — morte en 2012 ? — MLE — CNT — Adra (Andalousie) — Oran (Algérie) — Lot-et-Garonne
Article mis en ligne le 22 décembre 2014
dernière modification le 5 août 2024

par ps
Paquita Ibañez Gonzalez

Militante de la CNT de Adra (Almeria) comme ses frères Jaime — qui participera ensuite à la clandestinité —, Diego et Francisco — déporté au camp de Mauthausen —, Paquita Ibañez Gonzalez était la compagne du militant Manuel Suarez Garcia. Pendant la révolution elle participa sans doute à la la collectivisation des pêcheurs et de la conserverie d’Adra.

A la fin de la guerre, le 10 mars 1939, elle quittait Adra, puis avec son frère Diego, son compagnon Manuel Suarez Garcia et Antonio Vargas entre autres, elle parvenait à s’embarquer à Benaluquete sur la barque Quitapenas à destination de l’Afrique du Nord. Après leur arrivée à Oran, elle fut emprisonnée tandis que son compagnon et les autres réfugiés étaient envoyés dans les camps Suzzoni ou Morand.

Oran (1939) : à gauche Manuel Suarez Garcia & Paquita Ibanez Gonzalez, Diego Ibanez Gonzalez (au milieu)

Membre du noyau CNT d’Afrique du Nord, elle accompagna vraisemblablement son compagnon lors de son installation en France à la fin des années 1940 et continua d’appartenir à la CNT en Exil.

Paquita Ibañez Gonzalez est décédée à l’âge de 91 ans à Agen (Lot-et-Garonne) semble-t-il fin 2012 (?).


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